En Allemagne, le cas de Karl-Theodor zu Guttenberg est une affaire dommageable. On s'est aperçu que le brillant ministre de la Défense, jusque-là très populaire, s'était rendu coupable de plagiat dans son travail de thèse, soutenue en 2007 à l'Université de Bayreuth. Ce sont entre autres des journaux, dont il avait copié les articles sans les citer, comme le Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui ont découvert l'affaire. Depuis, l'Université de Bayreuth a retiré le titre de Doktor à Herr zu Guttenberg, et celui-ci a démissionné de ses fonctions de ministre (Cf. Le Monde.fr).
Les bibliothécaires allemands s'en amusent, et ils peuvent se frotter les mains: si l'ex-ministre avait suivi des formations à la recherche bibliographique en bibliothèque, il aurait sans doute appris que l'on doit citer ses sources. En tant que ministre de la Défense et docteur en droit, on ne le sait en effet pas forcément... Le journal die Zeit rapporte qu'il s'est défendu en disant qu'il avait eu beaucoup à faire, à côté de son travail et de ses fonctions de député qu'il occupait à l'époque, et a reconnu qu'il avait pu en effet omettre de citer des sources. Le charmant, mais décidément très distrait ex-ministre aurait pu alors, pour apprendre à gérer ses sources, suivre des formations à l'utilisation des outils bibliographiques. Il y en a d'ailleurs un utilisé en Allemagne, notamment à la BU Humboldt, qui est très bon: Citavi. Je ne le connaissais pas avant de faire mon stage. Sa version n'est qu'en allemand et en anglais. Facile d'utilisation, il propose des fonctionnalités intéressantes, et les supports de formation proposés en ligne sont très clairs. Malheureusement pour les non-germanophones, ils ne sont pour l'instant disponibles qu'en allemand.
Enfin, espérons que les étudiants et les doctorants, suite à cette affaire, se précipiteront dans les formations à la recherche bibliographique proposées par les bibliothèques. À toute chose le malheur est bon...
Cécile Poirot
Les bibliothécaires allemands s'en amusent, et ils peuvent se frotter les mains: si l'ex-ministre avait suivi des formations à la recherche bibliographique en bibliothèque, il aurait sans doute appris que l'on doit citer ses sources. En tant que ministre de la Défense et docteur en droit, on ne le sait en effet pas forcément... Le journal die Zeit rapporte qu'il s'est défendu en disant qu'il avait eu beaucoup à faire, à côté de son travail et de ses fonctions de député qu'il occupait à l'époque, et a reconnu qu'il avait pu en effet omettre de citer des sources. Le charmant, mais décidément très distrait ex-ministre aurait pu alors, pour apprendre à gérer ses sources, suivre des formations à l'utilisation des outils bibliographiques. Il y en a d'ailleurs un utilisé en Allemagne, notamment à la BU Humboldt, qui est très bon: Citavi. Je ne le connaissais pas avant de faire mon stage. Sa version n'est qu'en allemand et en anglais. Facile d'utilisation, il propose des fonctionnalités intéressantes, et les supports de formation proposés en ligne sont très clairs. Malheureusement pour les non-germanophones, ils ne sont pour l'instant disponibles qu'en allemand.
Enfin, espérons que les étudiants et les doctorants, suite à cette affaire, se précipiteront dans les formations à la recherche bibliographique proposées par les bibliothèques. À toute chose le malheur est bon...
Cécile Poirot
Bonjour Cécile,
RépondreSupprimerJ'ai déjà essayé de te laisser un commentaire, mais apparemment cela n'a pas fonctionné... Donc je recommence : Quelle bonne idée de nous faire partager tes impressions berlinoises !
Bonne continuation,
Lydie